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Dr Agnes Abuom, former WCC Central Committee moderator, who passed away in May 2023 is an example of "women inspiring justice", Photo Albert Hillert/WCC

Dr Agnes Abuom, former WCC Central Committee moderator, who passed away in May 2023 is an example of "women inspiring justice". 

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En 2025, la communauté internationale célébrera le 30e anniversaire de la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes, ainsi que l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Ce dernier décrit 12 domaines critiques à traiter (parmi lesquels la pauvreté, la santé, la violence à l’égard des femmes, le pouvoir et la prise de décisions) pour réaliser l’ensemble des droits humains et des libertés fondamentales des femmes.

La pasteure Nicole Ashwood, responsable du programme du COE «Une communauté juste pour les femmes et pour les hommes», a eu l’idée, avec son équipe, de créer une exposition à partir de ces 12 domaines.

Son équipe et elle ont alors commencé à rassembler les noms des femmes de toutes les régions du monde, vivantes ou non, qui ont travaillé pour le COE.

«Nous en sommes à 40 noms, et leur nombre continue d’augmenter, rapporte la pasteure Ashwood. Dans les mécanismes et autres plateformes de l’ONU, personne n’a pensé à mettre en valeur le travail des myriades de croyantes qui se sont investies à ce sujet.»

Le Programme de Beijing a coïncidé avec la Décennie des Églises solidaires des femmes (1988-1998) du COE, qui est à l’origine, entre autres, de la campagne des Jeudis en noir pour un monde sans viol ni violence.

«Nous l’ignorions, mais nous avions des femmes d’Église engagées dans chacun des 12 domaines critiques. Dans les 352 Églises membres et les huit régions du COE, il y a eu des femmes qui ont participé d’une manière ou d’une autre à ces processus, que ce soit en se mobilisant, en défendant des priorités ou en faisant entendre leur voix.»

La liste des femmes qui seront mises en avant durant l’exposition est loin d’être exhaustive. «Mais ce que nous espérons faire, explique la pasteure Ashwood, c’est entretenir un idéal. Faire participer les Églises membres et les amener à reconnaître les femmes issues de leurs rangs qui ont été des instruments du changement au fil des années. Nous voulons que cette exposition incite les Églises membres à se demander qui a pris part à cette conversation. Qui a fait bouger les lignes chez nous? Qui sont les bâtisseurs et bâtisseuses de la paix dans nos communautés?»

L’exposition elle-même se déroulera sous une forme hybride: elle sera d’abord présentée en ligne, puis sur des supports matériels qui accompagneront les réunions et autres rassemblements œcuméniques du COE – et peut-être même la session du Comité central à Beijing en 2025. «Une publication et des ressources spécialement adaptées aux enfants sont aussi envisagées pour accroître encore son rayonnement.»

Les premiers panneaux de l’exposition sortiront sur Internet au mois de novembre, et la série se poursuivra jusqu’en 2025. La pasteure Ashwood espère que l’exposition trouvera un large public à l’échelle mondiale, régionale et locale.

«Je pense que ce projet est un don qui continuera de se transmettre», conclut-elle.