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Réuni du 18 au 24 juin à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Comité central du COE rassemble quelque 350 représentant-e-s d’Églises du monde entier pour la réunion du plus haut organe directeur de la communauté fraternelle entre les Assemblées du COE.
Le 19 juin, différentes familles ecclésiales représentées au Comité central se sont réunies dans la réflexion et le discernement au sein de leur tradition respective.
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Réunion confessionnelle des Églises unies et unifiantes lors du Comité central du COE.
Albin Hillert/COE
La présidente du COE pour l’Europe, la Pasteure Susan Durber, a indiqué que les réunions confessionnelles ont pour rôle «non pas de garder notre confession, de la protéger, de la défendre ou de faire en sorte qu’elle triomphe des autres, mais de veiller à ce qu’elle soit une source de don pour la grande Église de demain.»
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Réunion confessionnelle des Églises réformées et disciples lors du Comité central du COE.
Albin Hillert/COE
S. E. le Métropolite Géron Emmanuel de Chalcédoine du Patriarcat œcuménique, co-président du Comité permanent sur le consensus et la collaboration du COE, a souligné l’importance du Comité central qui donne la possibilité aux Églises de partager en interne, mais aussi avec différentes traditions.
«Lorsque nous nous réunissons au sein du Comité central du COE, il nous revient d’échanger entre les familles orthodoxes byzantines et orientales, d’aborder notre rôle au sein du Conseil, d’évoquer les relations que nous nouons au sein de la famille orthodoxe, mais aussi de traiter la manière dont nous pouvons penser ensemble avec les autres communautés et Églises chrétiennes, comment être ensemble et porter témoignage dans le monde aujourd’hui», a-t-il fait observer.
«Nous venons pour nous découvrir et pour voir vers où nous allons, nous Églises au sein du mouvement œcuménique dans le monde moderne», a-t-il ajouté.
L’évêque Sally Dyck de l’Église méthodiste unie, qui co-préside également le Comité permanent sur le consensus et la collaboration, a affirmé: «lorsque l’on prend part à l’œcuménisme, on ne peut éviter de réfléchir à sa propre tradition en même temps que l’on cherche à comprendre les autres et à en apprendre. C’est très important à mes yeux.»
«Cela permet également de réaliser, dans mon cas, que mon Église n’est pas seulement l’Église méthodiste, et nous apprenons à nous apprécier davantage», a-t-elle ajouté.
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Réunion des Églises méthodistes lors du Comité central en 2025, ici présidée par l’évêque Rosemarie Wenner, du Conseil méthodiste mondial.
Albin Hillert/COE
Le président du COE pour l’Afrique, S. S. Rufus Okikiola Ositelu a pour sa part indiqué que «lorsque les confessions se réunissent, elles peuvent se pencher sur les visées du COE et apporter leurs contributions, notre conception des efforts à consentir pour atteindre un objectif commun», soulignant par là même le témoignage prophétique de l’Église et du Pèlerinage de justice, de réconciliation et d’unité.
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Le président du COE pour l’Afrique, S. S. Rufus Okikiola Ositelu anime la réunion confessionnelle des Églises d’institution africaine lors du Comité central en 2025.
Albin Hillert/COE
«Pour le Comité central, il est primordial de disposer d’un idéal collectif émanant des différents pays, des différents groupes ethniques, des différents contextes de vie», a soutenu le Métropolite orthodoxe copte S. E. Thomas de Quosia et Mir avant d’ajouter pour conclure: «Un peu comme un seul corps avec plusieurs organes. Chacun a sa fonction et ses idées, mais nous sommes tous le même corps... Alors, de prime abord, nous semblons différents, nos louanges semblent différent-e-s, nos chants sont teintés de culture, sont différents, pourtant, nous avons le même ADN unique, la même foi unique en Christ.»
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Le Métropolite orthodoxe copte, S. E. Thomas de Quosia et Mir (à droite) et S. E. le Métropolite Géron Emmanuel de Chalcédoine du Patriarcat œcuménique (à gauche) ouvrent la réunion confessionnelle des Églises orthodoxes rassemblées lors du Comité central du COE.
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